Bon finalement je m'en branle.

Publié le par Logopathe

Au terme de ce "débat" sur le mariage indifférencié, je suis contraint de me réfugier dans une indifférence protectrice.

 

Des intervenants de part et d'autres se sont ligués pour me dégoûter de leurs positions respectives.

 

Les uns en exagérant délibérément l'importance d'une réforme qui après tout n'a, pour l'essentiel, de conséquences qu'administratives, au nom du sort d'enfants dont ils ignorent tout et qui au bout du compte n'encourent rien de plus que des problèmes psychologiques, passe-temps favori de l'occidental gavé.

 

Les autres en s'accrochant à des arguments d'autorité à deux balles (homophobie, discrimination), pour habiller de sainte indignation et de vertu citoyenne leur engagement dans un combat gagné d'avance.

 

La partialité des médias, chacun dans sa chapelle, est stupéfiante. Libé titre sur les chiffres de la police pour la manif anti, et sur ceux des organisateurs pour la manif contre. Le Figaro fait exactement l'inverse.

 

Libé dénonce l'instrumentailsation des enfants dans la manid des antis, et leur donne la parole dans la manif des pour.

 

Le Figaro, je suppose, fera l'inverse. Flemme de regarder.

 

Une telle absence d'honnêteté intellectuelle, de recul, de réflexion... J'ai beau le savoir d'avance, à chaque fois ça me troue le cul.

 

Donc voilà: le mariage pour tous, je m'en branle.

 

Je trouve seulement dommage qu'on ne soit pas capable de faire une réforme comme ça sans la regarder en face. On change la définition du mariage, pour coller à la représentation désormais majoritaire. Les minoritaires, ben tant pis pour eux, c'est la démocratie. Pas de problème pour moi.

 

Mais ces éternels combats de la lumière contre l'ombre, ça me soûle vraiment.

 

Je croyais qu'on était déchristianisés. Parfois j'aimerais bien.

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